Etudiants, comment faire pour parler couramment anglais ?

 

Anglais courant pour les étudiants, comment ?

Quelles sont les stratégies gagnantes ?

Nous recevons tous les jours des messages d'étudiants qui veulent parler courramment l'anglais. "Je souhaiterais parler couramment l'anglais et l'écrire correctement". "Parler couramment l'anglais". Et ces étudiants ont souvent du mal à avancer avec l'anglais parce qu'ils restent conditionnés par les mauvaises habitudes prises à l'école.

Nous leurs présentons ci-dessous un petit digest de ce qu'il faut savoir pour parler couramment l'anglais.

 

1. Combien de temps pour parler couramment l'anglais ?

Les étudiants qui partent d'un niveau "anglais scolaire" peuvent parler l'anglais couramment en un temps de 2 à 4 mois s'ils ne font que ça. Nous avons régulièrement des personnes dans cette situation qui obtiennent leur niveau B2 (anglais courant) en cinq semaines seulement, à raison de 6 heures d'anglais tous les jours (150 h).

En faisant 4 à 6 heures d'anglais minimum par semaine, le même processus va durer environ 1 an (200 à 300 heures environ).

En faisant 1 ou 2 heures par semaine, on est susceptible de ne jamais y arriver. L'intensité de l'apprentissage sera trop faible pour qu'il y ait une bonne mémorisation et que des processus automatiques de construction des phrases se mettent en place.

 

2. Quelles approches pour arriver à un niveau d'anglais courant ?

Il y a pas une, mais bien de nombreuses approches qui peuvent améner à un anglais courant.

L'IMMERSION DANS UN PAYS ANGLOPHONE. Cette approche est prébiscitée par les étudiants (Semestre d'études à l'étranger, Erasmus +, séjours linguistiques). Elle ne fonctionne toutefois bien sous deux conditions. (1) Il ne faut pas être avec des français / entre français tout le temps. (2) Il faut prendre le temps d'étudier un minimum la grammaire, les conjugaisons, faute de quoi on risque d'être très à l'aise pour parler tout en ayant une syntaxe très approximative. Un désastre pour le TOEIC ou le LINGUASKILL.

LE E-LEARNING ET LES APPLIS. “Apprenez 3 mots de vocabulaire tous les jours...". "Entraînez-vous de manière illimitée". Point positif de ces solutions, elles ne sont pas chères. Leurs inconvénients sont triples (1) Elles sont focalisées sur la compréhension écrite, il faudra compléter cette approche par d'autres activités pour s'entraîner à parler. (2) Les taux d'assiduité du en ligne pur sont mauvais selon les recherches de Cambridge. Moins de 20% des stagiaires complètent un cursus de 80 heures. (3) Il manque la motivation qui ressort du contact avec de vrais anglophones.

LE BLENDED. Il se définit comme une conjugaison du E-LEARNING et de cours en présentiel. Le e-learning apporte l'entraînement systématique, et le face à face professeur l'occasion de parler, s'être coaché, etc. C'est un bon compromis qui est moins cher que les cours en face à face, plut motivante que les applis tout en favorisant une progression rapide.

L'APPRENTISSAGE INVERSE. C'est la spécialité de VICTORIA'S English. Il s'agit d'un cours Blended dans lequel on apprend en ligne avant de rencontrer le professeur. Le rôle du professeur n'est pas d'enseigner (cette partie là est en ligne) mais d'accompagner les étudiants dans la prise de parole à l'oral (produire des phrases). C'est la stratégie blended qui donne les meilleurs résultats.

 Certaines approches sont plus praticables que d'autres pour les étudiants. A chacun de choisir celle qui lui convient le mieux selon sa situation.

 

3. Les 5 erreurs à éviter

1- Attendre et garder les cours d’anglais pour la fin. Les études supérieures (ingénieur, droit, commerce, ...) se termine souvent par l'obligation de passer une certification d'anglais à la fin de la cinquième année. La tentation est donc grande de faire l'impasse sur l'anglais jusqu'à ce moment là. Mais il est alors souvent trop tard pour progresser dans de bonnes conditions. Le conseil de VICTORIA'S English : s'organiser et mettre de côté 2 ou 3 mois (ou 3 x 1 mois) dès le début de ses études pour atteindre le niveau d'anglais courant.

2- Vouloir apprendre comme à l'école. Si l'on n'a pas atteint le niveau B2 (anglais courant) à l'école, on ne l'atteindra pas plus à l'université avec des stratégies scolaires. Il s'agit donc de ne plus perdre son temps en traduisant de l'anglais au français... De ne pas essayer d'apprendre des listes de vocabulaires ou de phrasal verbs par coeur.  De ne plus penser en français pendant qu'on parle en anglais. De se lancer à l'oral parce que c'est ça qui compte dans la vraie vie.

3- Les séries en VO sous titré français. La plupart des jeunes en échec avec l'anglais se donnent bonne conscience en regardant des séries en VO, sous titré français. Malheureusement, cela ne leur sert à rien. Ecouter de l'anglais en lisant du français renforce la tendance acquise à l'école de vouloir tout traduire. Or la traduction est une mauvaise approche. Elle fait perdre beaucoup de temps, elle rend les conversations normales impossibles, et elle s'avère très fatiguante pour le cerveau.

4- Trop se focaliser sur les examens (TOEIC, etc.). C'est dommage bien sûr de n'apprendre l'anglais que pour le TOEIC ... Car réussir le TOEIC ne veut pas nécessairement dire savoir parler anglais. Mais c'est surtout innéficace. Car le bachotage du TOEIC a ses limites, et qu'il faut quand même comprendre ce qui est dit pour optimiser son score ! Sans parler de ceux qui ont fait 10 fois le TOEIC (oui, ça arrive !) et gaspillé un budget supérieur à 1000 € qu'ils auraient du consacrer à de bons cours d'anglais.

5- Faire l'impasse sur la grammaire. Les étudiants qui ont pu faire un long séjour à l'étranger ont souvent le sentiment de bien parler l'anglais. Ils comprennent tout et s'intègrent sans problème dans les conversations. S'ils n'ont pas étudié la syntaxe et la grammaire anglaise pendant leur séjour, ils ne se rendent sans doute pas compte qu'ils parlent de façon tout à fait compréhensible mais pas pour autant exacte. Moi expliquer ce phénomène et toi comprendre même si moi pas dire correctement. C'est grave parce que la syntaxe et la grammaire sont surpondérés dans les examens d'anglais, qu'ils risquent donc d'échouer. Et parce que leur façon de parler risque de paraître un peu risibles aux yeux de leurs contacts anglophones.

Ne pas se faire un monde de l'anglais

S'il y a un message à retenir de cet article, c'est que l'anglais n'a rien de difficile. Et que les étudiants peuvent atteindre un niveau "anglais courant" en 2 mois dans le meilleur des cas. A condition de s'y prendre de la bonne manière.

 

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